ASSOCIATION ABRI DE LA PROVIDENCE

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Exil : Angers au bout de la route

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photo : © Pascal Rossignol / Reuters

Ne faîtes pas de ma ville un nouveau Sangatte !

Il y a quelques mois, le maire d’Angers lançait ce cri d’alarme très médiatique : l’afflux de migrants, demandeurs d’asile pour la plupart, commençait à submerger la préfecture du Maine et Loire et ses structures d’accueil. De 300 demandeurs d’asile sur l’année 2007, le nombre a bondi à 800 pour les 11 premiers mois de l’année 2009. La plupart sont originaires de la Corne de l’Afrique - Soudan, Erythrée, Somalie – ou bien Kosovo. Pourquoi cette soudaine attirance pour Angers ? Le département en général, et sa capitale en particulier, ont été longtemps un véritable havre sur la route de l’exil. Municipalité, conseil général et Préfecture ont travaillé main dans la main pour faciliter l’accueil des migrants. Mais aujourd’hui, les structures sont débordées. Les réseaux de passeurs n’en continuent pas moins d’y diriger leur « clientèle ». Angers, victime de son sens de l’hospitalité ?

C’est un reportage de Christine Moncla et Yves Le Hors.

Suivre le lien : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/interception/index.php?id=87828

 

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émission du samedi 30 janvier 2010
Un nouveau Sangatte à Angers


Demandeurs d'asile devant la mairie d'Angers, 24 nov. 2009
 © REUTERS/Stéphane Mahé
Ce sont les mots employés par le maire de la ville d'Angers, le socialiste Jean-Claude Antonini. En novembre dernier, il a ainsi voulu alerter sur une situation inédite dans cette petite ville de 150.000 habitants : Angers se retrouve confrontée à une afflux de plus en plus massif de demandeurs d'asile. On a vu des images de ces migrants en train de dormir devant la mairie et les structures d'accueils sont en train d'exploser.
Pour en parler, notre invité sera Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des Droits de l'Homme. L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) n'ayant pas souhaité répondre à l'invitation de la rédaction.
Mais auparavant, découvrez le reportage de Christine Moncla, qui est allée à la rencontre des associations et des pouvoirs publics. Avec d'abord une visite dans l'une des structures de la mairie qui se trouve au bord de l'asphyxie : le PASS, le point accueil santé.

Suivre le lien : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/information/magazine_redac/fiche.php?diffusion_id=80642